Je me souviens, petite, il m’arrivait de feindre d’être malade pour éviter d’aller à l’école : maux de tête, maux de ventre, étourdissement… J’arrivais plutôt bien à jouer la comédie. Lorsque mon fils, alors en maternelle, a tenté le coup, heureusement pour moi, il n’était pas ce qu’on pourrait appeler un excellent comédien. Histoire de considérer son désir de prendre occasionnellement une pause de l’école, j’ai donc réfléchi à une solution qui serait gagnante-gagnante et qui lui éviterait d’avoir à mentir et qui favoriserait sa présence en classe. Les règles sont simples, dissuasives et ô combien efficaces! Un vrai maladeD’abord, il faut savoir qu’ici, lorsqu’un enfant est malade, pour son bien, il importe qu’il soit alité et calme. Son système immunitaire a besoin de se reposer pour refaire des forces et passer à travers ses journées rempli d’énergie. Il leur est permis de lire et dessiner, mais ces deux activités doivent se faire dans le calme, dans le confort de leur lit et dans la pénombre. Ils peuvent se lever pour manger et aller aux toilettes, mais rien d’autre n’est autorisé. Quand on est vraiment malade, on doit tout faire pour se remettre sur pied! Comme vous pouvez le constater, le traitement réservé aux malades chez-nous est plutôt décourageant et ennuyant! Congés d’école Quel adulte n’a pas, de temps à autre, envie de prendre congé de son boulot? Qui n’a pas téléphoné à son employeur en feignant d’être malade ? C’est pour éviter ces mensonges et leurs conséquences que j’avais changé les « congés maladie » par des « congés personnels » dans l’organisme que je dirigeais. Étonnamment, cette mesure avait grandement diminué le taux d’absentéisme en plus d’avoir des répercussions positives sur les relations de travail. Je me suis dit qu’en adaptant cette mesure à la situation de mes enfants, je pourrais aussi constater des impacts positifs. Voici donc ce que je leur ai proposé : 2 journées de congé d’école par année scolaire;
Résultats J’ai deux enfants d’âge scolaire. Kakou est en 3e année tandis que Bibou est en 1ère année. Je compte donc 6 expériences de ce programme de congés. Voici, par année et par enfant, les absences qui incluent les journées de maladie et les congés d’école : Kakou
Au-delà des jours d’absence peu fréquents, ce que je récolte le plus c’est de voir à quel point ils se responsabilisent face à l’école. Il leur arrive de me dire, un matin pluvieux : « Ah! que je resterais à la maison ce matin moi, mais, je ne vais pas le faire! Je préfère garder mon congé pour une autre fois quand je sentirai que j’en ai vraiment besoin! » Et, étonnamment, je n’ai que très rarement à les motiver pour aller à l’école le matin. Est-ce un autre effet de ce programme de jours de congé? Dites-moi comment ça se passe chez-vous.
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Lorsque j'ai rencontré Jeanne la première fois, j'ai été frappée par sa personnalité, son intelligence et sa sensibilité. Jeanne est une jeune fille allumée et très agréable de contact. Je n'étais donc pas étonnée de découvrir que sa liste d'amis contenait plus de noms que ma liste d'épicerie contenait d'articles à acheter!Jeanne a souhaité mieux comprendre ses différentes relations pour mieux vivre ses amitiés parce qu'elle se sentait trop souvent prise entre deux copines ou elle endurait, de la part de certaines amies, des comportements qu'elle n'aimait pas. Dans cette liste, qui étaient ses amis et qui étaient des connaissances? Comment choisir mes amis? J'ai donc proposé à Jeanne de décrire ce qui est important pour elle dans une relation d'amitié. Voici à quoi nous en sommes venues :
Des valeurs? Quelles valeurs? À la lumière de ces 5 clés pour choisir ses amis, j'ai demandé à Jeanne quelles étaient ses valeurs. Inspirée par son cours d'éthique et de culture religieuse, elle n'a pas mis très longtemps pour m'en faire une liste exhaustive. Nous avons conclu qu'une aussi longue liste était fort intéressante, mais franchement difficile à intégrer sur une base journalière. Jeanne a alors sélectionné le Top5 de ses valeurs les plus importantes, celles qu'elle voulait actualiser au quotidien, celles qui teintaient ses actions et ses choix. Les voici, accompagnées de la définition qu'elle leur a donnée:
Jeanne avait maintenant son outil personnalisé correspondant à ses critères et ses valeurs pour pouvoir mieux choisir ses amis. Elle n'a pas tardé à le mettre à l'épreuve. Chaque nom inscrit sur sa liste d'amis a été soumis au regard de son nouvel outil. Ses conclusions confirmaient ses intuitions initiales. C'est tout sourire qu'elle a quitté mon bureau en sachant maintenant pourquoi ET avec qui elle avait envie de s'investir dans une relation d'amitié! Et vous? Comment aidez-vous vos enfants à choisir leurs amis?
Nous nous sentons souvent impuissants face aux excès de colère de nos enfants si bien que nous répondons par des « Ça suffit! c’est assez! Arrête ça tout de suite!» Nous nous sentons mal à l’aise lorsque ceux-ci se sentent rejetés ou méprisés par leurs camarades de sorte que nous leur servons des « Laisse-les faire. C’est eux qui sont méchants ». Que dire des peurs qu’ils manifestent; nous dissertons sur l’imaginaire des monstres pour les convaincre que ceux-ci n’existent pas. Bref, nous apprenons à nos enfants à gérer leurs émotions avec les outils que nos parents nous ont transmis. On a déjà tous entendu des phrases comme : · Arrête de pleurer! Tu n’es pas belle quand tu pleures. · Arrêtez de vous disputer et accordez donc vos violons! · Tu t’en fais pour rien! Ce n’est pas grave! · Bonnnnnnnnnnnnnnn! Ça y est! Encore! Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, ce coffre à outils est plutôt rudimentaire : un marteau pour se taper sur la tête, du scellant pour boucher les fuites de larmes, un étau pour se serrer le cœur en miettes et du composé à joints pour remettre le tout en état afin que rien n’y paraisse. La bonne nouvelle c’est que ce coffre à outils est notre cerveau et grâce à sa plasticité, il est possible de modifier des connexions synaptiques pour améliorer les choses en développant le quotient émotionnel. Depuis le début du siècle, les chercheurs et les psychologues mettaient l’emphase sur la mesure de l’intelligence cognitive (QI) et développaient des moyens de l’améliorer pensant que ce dernier était un gage de succès et d’une meilleure réussite dans la vie en général. Ce n’est qu’au début des années 1990 que certains chercheurs se sont attardés à la notion d’intelligence émotionnelle (QE). Ces recherches étant tellement récentes, il n’est pas surprenant que peu d’entre nous se soient arrêtés sur le sujet. Selon Bar-On, l’intelligence émotionnelle se développe avec le temps, et il est possible de l’améliorer par la formation et la thérapie. Il pose l’hypothèse que les personnes qui ont un QE supérieur à la moyenne réussissent en général mieux à faire face aux exigences et aux pressions de l’environnement. Il ajoute qu’une déficience dans l’intelligence émotionnelle peut empêcher le succès et traduire l’existence de problèmes psychologiques. Par exemple, selon lui, des problèmes d’adaptation au milieu sont particulièrement répandus parmi les personnes qui présentent des déficiences sur les sous-échelles d’épreuve de la réalité, de résolution de problèmes, de tolérance au stress et de contrôle des impulsions. Au contraire, les chercheurs ont découvert que les personnes, dont le QE élevé, disaient avoir une vie plus satisfaisante. Ces génies du cœur avaient un style de réactions défensives mieux adaptées et des réactions psychologiques plus saines. Aussi, ces gens qui avaient développé leur quotient émotionnel prenaient mieux soin d’elles, de leur santé, de leur apparence et de leurs relations qu’elles ont en plus grand nombre tout en présentant un faible niveau d’usage de drogue, d’alcool et de comportements déviants comme les bagarres, le vandalisme et la criminalité. Comment peut-on faire pour favoriser le développement de l’intelligence émotionnelle chez nos enfants me direz-vous? Les chercheurs ont établi une corrélation significative entre le haut niveau du QE et la présence d’attitudes parentales chaleureuse et une relation interpersonnelle positive avec l’enfant et l’adolescent. Alors, ce sont d’excellentes nouvelles : · Un QE élevé est un gage d’une meilleure réussite dans sa vie et dans la vie. · Le QE se développe à tout âge! Ensemble, faisons à nos enfants le plus beau cadeau après celui de la vie; offrons-lui les meilleures chances de réussites de sa vie pour la vie! Karine Trudel, Coach parental – formatrice et conférencière internationale Spécialiste en développement de l’intelligence émotionnelle
Ne vous est-il jamais arrivé de bloquer sur une question d’examen et, après vous être résout à remettre votre copie au prof, la réponse vous est apparue comme une évidence? En cette fin d’année scolaire qui approche, plusieurs enfants auront à passer des examens qui sont être déterminants pour la suite des choses. L’anxiété qu’ils pourraient ressentir en face de leur copie d’examen pourrait, pour eux aussi, les empêcher d’avoir accès à leurs apprentissages et leurs connaissances. Que se passe-t-il? En état de stress, pour protéger l’individu, le cerveau déclenche le système d’alarme et pousse le corps à poser des gestes instinctifs pour se protéger. En face d’un ours, nul besoin de réfléchir à 2x2 ou de se souvenir du nom des grandes capitales du monde. Le cerveau coupe l’accès aux connaissances et nolise toute l’énergie nécessaire pour fuir, combattre ou feindre la mort. De nos jours, il est plutôt rare que nous fassions face à de telles situations, mais le cerveau, lui, n’en fait pas réellement la différence si on ne l’éduque pas. Quoi faire pour court-circuiter le système d’alarme? Je vous propose trois méthodes toutes simples à enseigner à vos enfants afin qu’ils puissent s’en servir lorsqu’ils feront face à des situations où leur cerveau sera tenté de déclencher l’alarme. Évidemment, il sera préférable qu’ils puissent les pratiquer plusieurs jours à l’avance afin qu’ils puissent les maîtriser le jour J. Ces trois méthodes permettent au cerveau de concentrer l’attention sur un point précis et ainsi lui éviter de partir dans tous les sens et de s’affoler. En étant calme et concentré, l’accès aux connaissances est facilité et, par conséquent, les résultats scolaires en seront améliorés. 1-L’infini La première méthode consiste à tracer avec l’index le signe de l’infini en partant du centre. Débutez d’abord avec la main dominante et reprenez l’exercice avec l’autre main. Par la suite, on refait l’exercice en fermant les yeux. Pour terminer, la troisième étape consiste à tracer mentalement ce symbole sans se servir de l’index. Chaque étape peut prendre aussi peu que 10 secondes. À répéter 3 fois par jour. 2-L’escargot Cette méthode est tout aussi simple à réaliser. Sur une feuille, dessinez une spirale concentrique comme la coquille d’un escargot. Posez le doigt au début du trait extérieur et suivez la spirale vers l’intérieur en expirant longuement jusqu’à ce l’index ait atteint l’autre extrémité du trait. Inspirez alors et reprenez l’exercice en expirant à nouveau. Répétez cet exercice 3 fois à raison de 3 fois par jour. 3-Luce et le calme Inspiré de la méthode Sedona, cette technique permet de relâcher la tension et calmer le cerveau affolé. Pour la pratiquer, il suffit de serrer les poings très fort en inspirant. Vous pouvez également enserrer une balle de stress ou une éponge. Ensuite, on expire longuement en desserrant doucement les poings en se répétant mentalement : « Plus je respire, plus je me calme. » À faire 3 fois successives et pratiquer 3 fois par jour. Ces petits trucs fonctionnent autant pour les enfants que pour les adultes. Lorsque vous, parents, vous sentez l’anxiété vous envahir, pourquoi ne pas les tester sur vous-même. Vous verrez tout le bien que ça vous procure. Ainsi, vous serez à même de guider vos enfants à les pratiquer. Pour vous, j’ai préparé un petit document que je vous offre gratuitement par ici. Il vous permettra de présenter ces 3 méthodes à vos enfants en plus de les aider à pratiquer. Profitez-en pour plastifier le document et en faire un napperon. Ils pourront alors pratiquer ces méthodes juste avant les repas!
Qu'y a-t-il de plus souffrant pour un parent que de se sentir impuissant face à la souffrance de son enfant? Être l'objet de taquineries par ses pairs dans la cour d'école est fréquent. Tout enfant, un jour ou l'autre, a été le sujet de moqueries et de farces plates. Toutefois, certains enfants semblent être élus plus souvent qu'à leur tour.
En tant que parents, nous cherchons souvent nos mots alors que souvent, l'enfant cherche l'écoute. Il est important que nous puissions lui offrir une écoute sincère et empathique. L'accueillir dans sa souffrance émotionnelle sans se laisser soi-même envahir par des émotions désagréables sera pour lui une occasion de se rassurer. Démontrez-lui que vous avez confiance en sa capacité à traverser cette épreuve. Évitez de vous révolter ou de vous sentir inquiet, cela ne ferait qu'accroître son sentiment d'impuissance et validerait son désarroi. Comment aider ces enfants-cibles à se sortir de cette situation? Certains enfants semblent être plus visés que d'autres ou du moins, ils s'en affectent plus. Ces enfants présentent souvent un manque de confiance en eux qui se traduit par une difficulté à s'affirmer, à prendre sa place en groupe et un besoin marqué de plaire et d'être reconnu. Ils ont l'impression d'exister, d'être quelqu'un et d'avoir une valeur QUE lorsqu'ils se reflètent dans le regard des autres. Ils sont donc fréquemment à la recherche d'approbation ou de signe d'appréciation ce qui les pousse parfois à agir inadéquatement. Il est donc important d'aider ces enfants à développer leur autonomie émotionnelle en ciblant prioritairement la confiance en ses capacités. Vous pouvez faire, avec lui, un exercice que nous aimons bien faire avec les enfants. Faites-le coucher sur le dos sur une grande feuille de papier (ou du carton) suffisamment grande pour que vous puissiez y dessiner le contour de son corps. Par la suite, invitez-le à se représenter physiquement comme il se voit en illustrant ses cheveux, ses yeux, ses vêtements, ses traits particuliers, etc. Ensuite, retournez la feuille. Demandez-lui de vous faire la liste de ses capacités : Je suis capable de lire. Je partage souvent mes jouets. Je respecte les consignes. Je suis attentif aux autres... Faites-lui remarquer que ses capacités sont cachées derrière la feuille tout comme elles ne sont pas nécessairement apparentes pour ceux qui le regardent. Soulignez le fait que, peu importe ce que les autres disent ou font, ces capacités sont les siennes et que LUI doit en être conscient. S'il les oublie, comment les autres devraient-ils se le rappeler? Affichez son autoportrait dans un endroit qui lui est accessible et faites l'exercice de lui faire énumérer ses capacités sans regarder derrière la feuille. Ainsi, il intégrera davantage ses capacités. Comment l'aider à préserver sa confiance? En qualifiant ses efforts ainsi que ses actions et en focalisant davantage sur les comportements et ses capacités plutôt que sur la personne, il percevra des détails à améliorer. Cela lui évitera de croire que sa personne entière est nulle, stupide et détestable. Changer certains aspects de soi est plus accessible que de changer de soi. Cette focalisation passe aussi par votre relation avec lui et le langage que vous utilisez pour lui parler de lui-même. Évitez les phrases comme :
Faites-le parler de lui en terme de capacité et non de qualificatif :
Renforcez sa perception positive de ses capacités en soulevant des points précis :
Comment lui apprendre à réagir correctement et de façon respectueuse? Identifiez avec lui sa façon actuelle de réagir et amenez-le à saisir les conséquences de cette réaction :
Dressez avec lui une liste de réactions plus favorables et adéquates selon son objectif :
Gardez en tête que plus il aura confiance en ses capacités moins il s'affectera des moqueries de ses copains d'école. Il est donc important l'aider à solidifier sa confiance par différents moyens : développer une posture solide, faire des cours d'art martial, participer à des activités de groupe, lui laisser la place pour s'affirmer et décider, etc. Bonne récolte! Merci aux parents-jardiniers : Mirjana Ramesa, Nathalie LeBrun, La source en soi et Christelle Liebesens d'avoir partagé leurs précieux conseils sur notre page facebook. Et vous? Avez-vous d'autres trucs pour aider un enfant victime de moqueries? Également publié sur le Huffinton Post Votre bout de chou fait son entrée à la maternelle. Après avoir passé quelques années à la maison ou en garderie où il a été chouchouté, cajolé, entouré de quelques copains, le voilà qui partage un seul professeur avec 19 autres bouts de choux. En plus de quitter un milieu sécurisant auquel il s’était adapté au fil du temps, il se retrouve à la grande école, remplie de jeunes, de grands et de beaucoup d’adultes. Il ne connait pas les règles ni les codes non écrits. Il se sent perdu et désorienté malgré vos efforts. Quel choc!
Si tout cela vous semble banal et capricieux, repensez à votre première journée au boulot. La nervosité qui vous envahit alors que vous vous y rendez pour la toute première fois et ce, même après avoir passé des heures sur le web pour trouver l’endroit exact, comprendre la mission de l’entreprise, voir le visage des gens qui y travaillent. Peut-être avez-vous même cherché sur Linkedin tous les employés et ex-employés pour vous faire une idée. Arrivé sur place, il y a les regards curieux qui se posent sur le petit nouveau. Les consignes de votre supérieur qui défilent à toute allure. Les papiers à remplir et toutes les questions qui surgissent dans votre tête. Dans le monde des adultes, la plupart des milieux de travail prévoient ce genre de réaction. Ils vous accueillent, vous guident, vous font lire le manuel de l’employé, les règles de l’entreprise, votre description de tâche. Il arrive qu’on vous affecte un collègue pour vos questions pratico-pratiques. Bref, on essaie de rendre votre arrivée la plus aisée possible. Malgré tout, il peut arriver que vous vous sentiez dépassé et que vous préfériez vous retrouver ailleurs, dans un endroit qui vous inspire la sécurité. Vous rêvez déjà à la fin de la journée tellement toutes ces émotions vous épuisent. C’est la même chose pour votre bout de chou. Pourtant, il rentre à la maison le soir, fier de lui et content de s’être amusé, mais, malgré cela, il ne veut plus y retourner parce qu’il s’ennuie trop de vous, parce que le professeur fait de gros yeux, parce que les amis ne veulent pas jouer avec lui, parce qu’il s’est fait gronder, parce qu’il s’est fait bousculer dans le rang, parce que, parce que. Vous vous dites que l’année va être longue! Comment l’aider à passer au travers ses journées? D’abord, il faut savoir que c’est une autre étape dans son développement. Il est tout à fait attendu qu’il réagisse ainsi. Comme parent, il est utile de garder en tête que notre réaction à l'égard de cette situation aura une grande influence sur sa capacité à s’adapter. 1-Considérez-le dans ses émotions : « Je vois que tu trouves ça difficile. Tu veux m’en parler? Comment t’es-tu senti? Ça a duré longtemps? Qu’est-ce que tu as fait? » 2-Inspirez-le de votre expérience : « Tu sais, dans mon nouvel emploi, il y avait beaucoup gens qui m'étaient inconnus. J’aurais préféré revenir à la maison plutôt que de travailler là-bas. Et devine quoi? Ça m’a pris un certain temps, mais aujourd’hui, je suis vraiment content d’avoir persévéré. J’ai de nouveaux amis. » 3-Démontrez-lui votre confiance en ses capacités : « Je sais que tu as cette force en toi aussi et que tu es capable de relever ce défi. » 4- Soutenez-le dans sa recherche de stratégies et de solutions : “Qu’est-ce que tu peux faire pour le relever?” Comment envisages-tu de t’y prendre pour ressentir la confiance?” Que penses-tu de…? À ton avis, serait-ce une bonne idée de…? 5-Évitez de le surprotéger : Résistez à la tentation de le bercer, le cajoler comme un bébé à ce moment-ci. Évitez les diminutifs : pauvre petit, mon bébé, mon petit loup… Tenez-lui la main. Soyez confiant qu’il a les capacités de relever ce défi. Si vous ne croyez pas en lui, comment pourrait-il croire en ses capacités? 6-Remplissez son réservoir d’amour : comme le disait bien Isabelle Filliozat : L’amour n’est pas une récompense, c’est un carburant. Assurez-vous qu’il en a suffisamment pour passer sa journée. Évidemment, son réservoir d’amour risque d’être complètement à sec à son retour de l’école alors, avant de lui demander quoi que ce soit, faites en sorte de bien le remplir en fin de journée. Cette routine sécurisante l’aidera à se sentir confiant et apaisé. Et surtout, si l’école offre une visite avant la rentrée officielle, allez-y accompagné de votre enfant! Il n’a pas la possibilité de chercher sur le web. Bonne récolte! Votre bout de chou entre à la maternelle. Après avoir passé quelques années en garderie où il a été chouchouté, cajolé, entouré de quelques copains, le voilà qui partage un seul professeur avec 19 autres bouts de choux. Quel choc! Fini les câlins. Fini toute l'attention. Il rentre à la maison le soir en vous disant qu'il ne veut plus aller à l'école parce qu'il s'ennuie trop de vous. Comment l'aider à passer au travers ses journées? D'abord, il faut savoir que c'est une autre étape dans son développement. Il est tout à fait attendu qu'il réagisse ainsi. Comme parent, il est utile de garder en tête que notre réaction à l'égard de cette situation une grande influence sur sa capacité à s'adapter.
Source : Youaremyfave.com
Mettez-y votre photo. Dessinez-y des bisous, des câlins, des petits cœurs. Agrémentez-la au goût et hop! Votre bout de chou pourra la glisser dans sa poche et la sortir au besoin. Bonne récolte! Enfant, n'avez-vous pas déjà feint d'être malade pour rester à la maison? Moi, petite, j'avais pris un truc infaillible dans le film E.T. où le jeune Elliot colle son thermomètre sur une ampoule électrique pour faire grimper sa température. À 48 degrés Celsius de fièvre, ma mère m'a quand même envoyée à l'école ce matin-là.
Je me suis promis de trouver une meilleure astuce la prochaine fois. J'ai donc essayé le mal de ventre, le mal de tête et autres maladies impossible à vérifier. Mes nouvelles stratégies ont fonctionné si bien que, rendue adulte, elles me servaient encore lorsque j'ai occupé mes premiers emplois. En plus d'engendrer des frais à la société et à mes employeurs, ces excuses bidon m'ont aussi apporté un lot d'anxiété, de culpabilité et de dévalorisation. Moralement, je savais que ce n'était pas très honnête de ma part. Lorsque mon grand a commencé l'école primaire, il a soudain été pris d'un étrange malaise qui l'empêchait de bouger seulement lorsque j'étais dans la même pièce que lui. Je me suis alors promis que mes enfants n'entreraient pas dans ce cercle de mensonge et de feintes. Il y avait trop d'inconvénients pour les maigres bénéfices qu'ils en retireraient à court terme. Nous avons donc, mon amoureux et moi, convenu de la meilleure stratégie à prendre : les garçons auraient droit à des congés personnels en cours d'année scolaire. Voici donc les clauses de la convention familiale sur les congés personnels grandement inspirées par ce qui se passe dans le monde du travail.
Pendant sa journée de congé, il est libre de faire les activités qu'il veut pour se distraire et s'amuser. À contrario, pendant une journée maladie, il doit tout faire pour se remettre sur pied le plus rapidement possible. Cela implique que cette journée se passe au lit avec, pour seule distraction, un livre. Cette convention familiale sur les congés personnels permet à nos enfants d'expérimenter et constater plusieurs choses :
Je crois sincèrement que le fait de leur avoir laissé la liberté de choisir leur a permis de gagner en autonomie et développer leur sens de l'engagement et la responsabilité. |
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AuteureJe suis Karine Trudel et je suis coach parentale, conférencière et enseignante en développement de l'intelligence émotionnelle. |