Ahhhhhh! L’heure des dodos! Vous avez passé une grosse journée au travail. Vous avez survécu à la congestion routière. Vous avez réussi à concocter un repas en un temps record avec seulement 3 ingrédients. Les bains sont donnés et le lac sur le plancher de la salle de bain essuyé. Les dents sont brossées. Le pyjama enfilé. Vous avez tout prévu pour que la routine du dodo se passe bien : le gobelet d’eau rempli, le sac magique chauffé, le doudou attend fillette dans le lit, les lumières sont tamisées, le livre est choisi. 19h30 Plus que 20 minutes pour la lecture et les câlins. Bientôt vous pourrez enfin(!) relaxer, vous détendre, écouter la seule émission de télé que vous suivez. Blotti l’un contre l’autre dans le lit avec doudou, vous finissez enfin l’histoire. Vous éteignez la lumière. Vous faites un dernier bisou et vous lui souhaitez bonne nuit. Intérieurement, vous priez pour que tout soit parfait, que vous n’ayez rien oublié. Vous sortez sur la pointe des pieds, les doigts croisés… Il est 19h51. Bravo! 19h52 – « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! Tu ne m’as pas fait de bisou! – « Grrrr! Quoi? Je t’en ai fait plein! On vient de passer 20 minutes collé l’un contre l’autre. Tu as ton doudou, ton goblet!!! Tiens, un bisou. » 19h54 – Retour au salon 19h55 – « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! J’ai peur! – « Hein? Quoi? Mais de quoi tu as peur? -« J’ai peur des bruits » -« Quels bruits? Ce sont les mêmes qu’hier ou d’avant hier et d’avant-avant-avant hier! Il n’y a pas de raison que tu aies peur! Allez, on fait dodo. Bonne nuit! » 19h59 – Retour au salon 19h59 58sec – « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! … … 20h28 – Retour au salon. Générique de l’émission pour la 4e fois d’affilée cette semaine. 20h30 – Enragée, exténuée, vous décidez finalement d’aller vous coucher pour oublier cette soirée. ***FIN*** Ce scénario vous dit quelque chose? Évidemment! Comme parent, nous avons tous eu ce genre de soirée. Mais pourquoi donc? Il faut savoir que nos enfants veulent nous plaire. La dernière chose qu’ils veulent c’est de nous voir sous tension, anxieux ou en colère. Ces petits êtres sensibles sont comme des fusibles pour protéger le circuit familial. Ils sentent la tension augmenter et pour éviter que tout s’embrase, ils protègent le circuit familial en sautant eux-mêmes. Une fois le circuit familial hors tension, ils veulent à tout prix s’assurer que vous ne leur en voulez pas d’avoir disjoncté. Pour se rassurer, ils vous appellent pour mesurer si la tension est revenue. Leur cerveau ne fait pas la différence entre les différentes raisons de votre tension. Ils ne peuvent pas comprendre que votre tension accumulée au cours de la journée ne les concerne pas. Au contraire, ils croient que c’est à cause d’eux si vous êtes dans cet état et ils ont besoin de se rassurer à propos de votre amour et de votre affection à leur égard. Or, lorsque vous y retournez encore et encore et qu’ils vous trouvent de plus en plus tendus. Ils en concluent alors qu’ils avaient raison de croire que c’était leur faute! Ils acceptent que vous les quittiez pour la 4e fois. Après quelques 10 minutes, ils deviennent anxieux de nouveau : « Et s’ils ne m’aimaient plus jamais? »….. »MAAAAAAMANNNNNNNN! » Évacuer le stress Pour éviter ce genre de situation, il est fort important pour vous d’évacuer le stress accumulé. Dans un premier temps, verbalisez. Dites à votre enfant que vous avez eu une grosse journée et que vous vous sentez tendu. Expliquez-leur que cette tension n’est pas occasionnée par eux mais bien par ce que vous avez vécu aujourd’hui. Ensuite, invitez-le à vous accompagner dans une petite séance de respiration de 3-4 minutes. Vous trouverez ici une vidéo intéressante pour apprendre à respirer au rythme. N’en rajoutez pas Au moment de la routine du dodo, plusieurs d’entre nous se mettent à penser à ce qu’ils auront à faire après : finir de ranger la cuisine, l’émission de télé, lancer une brassée de lavage, préparer les lunchs du lendemain… Ces préoccupations que vous ajoutez dans votre tête, sans vous en rendre compte, contribuent à augmenter la tension dans votre corps et, cette tension, les enfants y sont très, très sensibles! Faites le vide. Soyez présent de corps et d’esprit. Déjouez votre mental Si faire le vide n’est pas suffisant, vous pouvez déjouer votre mental. Plutôt que de vous accrocher à l’heure précise de la fin de la routine, moment auquel vous rêvez pour relaxer enfin, fixez-vous mentalement un délai supplémentaire de 30 minutes. Plutôt que de vous dire que la routine va finir à 20h00, dites-vous que vous êtes disponible pour répondre aux petits besoins de vos enfants jusqu’à 20h30. Vous donner plus de temps mentalement va éviter à votre corps de se mettre sous tension en voyant 20h00 arriver. En étant plus détendu, votre enfant se sentira aussi apaisé et rassuré. Il pourra ainsi se laisser aller dans les bras de Morphée tout doucement. Je sais, c’est simple… trop simple peut-être mais, paroles de clientes, ça fonctionne pour vrai! Essayez-le et donnez-nous vos commentaires!
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J’avais envie de vous partager ma dernière trouvaille qui fonctionne comme un charme!Du haut de ses deux ans, mon fils Bibou avait déjà trouvé comment faire pour étirer le temps et rester éveillé le plus longtemps possible. En somme, depuis quelques jours au moment d’aller au lit, il gardait les yeux grands ouverts, se roulait dans tous les sens, sortait du lit et je ne sais quoi d’autres. Bref, j’avais du mal à croire qu’il allait finir par se calmer, relaxer et finalement s’endormir. J’ai donc fait marcher mes méninges pour trouver une astuce que je vous partage ici : Le jeu des yeux qui collent. Voici les règles (vous verrez l’astuce, mais mon amour de Bibou n’y voit qu’un jeu et c’est tant mieux!) :
J’avoue que je ne sais pas combien de temps cette stratégie fonctionnera, mais comme toute stratégie, elle fonctionne un temps et on doit la remplacer par une autre après un moment. Essayez-le et tenez-moi au courant de vos succès, de vos échecs ou de vos adaptations de ce jeu!
Parmi les pédiatres écrivains, Terry Brazelton est un des seuls à oser annoncer aux parents qu’ils ne pourront vraiment dormir que lorsque le chérubin atteindra l’âge de trois ans! C’est physiologique, les tout-petits passent par une phase de sommeil plus léger toutes les deux heures, ils explorent leur environnement… et si l’odeur familière de maman ou papa n’est plus là, s’ils ne trouvent pas leur doudou, si le nounours est tombé, s’ils ne sentent plus les limites rassurantes de leur lit parce qu’ils ont bougé… ils s’éveillent et pleurent. Il suffit souvent de leur caresser la tête, poser doucement la main sur leur dos, leur mettre leur jouet favori dans la main oud e les recouvrir du drap tombé pour qu’ils reconstituent les limites nécessaires de nidation « intimité-confort », le tout sans parler, sans allumer la lumière. Les problèmes de sommeil n’existent apparemment que dans le monde occidental. En fait, partout ailleurs, les mères dorment avec leur enfant et l’allaitent au sein! Quand bébé bouge, elles passent une main sur lui sans même se réveiller. Il est rassuré, il continue de dormir. En définitive, mieux vaut dormir avec fiston favorisant ainsi le lien d’attachement mère-enfant et la confiance chez l’enfant plutôt que de le laisser pleurer. Les réveils nocturnes accompagnés de pleurs augmentent l’anxiété chez l’enfant et le stress chez la mère. Voilà ainsi réunies des conditions favorables à l’exaspération et au détachement affectif mère-enfant. Lorsque l’enfant dort peu ou mal, il est nécessaire de multiplier caresses, câlins, massages, jeux. L’émotion d’amour rétablit le lien. Extrait adapté de « Il n’y a pas de parent parfait » d’Isabelle Filliozat
Ahhhhhh! L'heure des dodos! Vous avez passé une grosse journée au travail. Vous avez survécu à la congestion routière. Vous avez réussi à concocter un repas en un temps record avec seulement trois ingrédients. Les bains sont donnés et le lac sur le plancher de la salle de bain essuyé. Les dents sont brossées. Le pyjama enfilé. Vous avez tout prévu pour que la routine du dodo se passe bien: le gobelet d'eau rempli, le sac magique chauffé, le doudou attend fillette dans le lit, les lumières sont tamisées, le livre est choisi. 19h30 Plus que 20 minutes pour la lecture et les câlins. Bientôt vous pourrez enfin(!) relaxer, vous détendre, écouter la seule émission de télé que vous suivez. Blotti l'un contre l'autre dans le lit avec doudou, vous finissez enfin l'histoire. Vous éteignez la lumière. Vous faites un dernier bisou et vous lui souhaitez bonne nuit. Intérieurement, vous priez pour que tout soit parfait, que vous n'ayez rien oublié. Vous sortez sur la pointe des pieds, les doigts croisés... Il est 19h51. Bravo! 19h52 - « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! Tu ne m'as pas fait de bisou! - « Grrrr! Quoi? Je t'en ai fait plein! On vient de passer 20 minutes collé l'un contre l'autre. Tu as ton doudou, ton goblet!!! Tiens, un bisou. » 19h54 - Retour au salon 19h55 - « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! J'ai peur! - « Hein? Quoi? Mais de quoi tu as peur? -« J'ai peur des bruits » -« Quels bruits? Ce sont les mêmes qu'hier ou d'avant hier et d'avant-avant-avant hier! Il n'y a pas de raison que tu aies peur! Allez, on fait dodo. Bonne nuit! » 19h59 - Retour au salon 19h59 58sec - « Maman, Maaaaaaaman?, MAAAAAAAAAMANNNNNNNNNNNNNNN!!! ... ... 20h28 - Retour au salon. Générique de l'émission pour la 4e fois d'affilée cette semaine. 20h30 - Enragée, exténuée, vous décidez finalement d'aller vous coucher pour oublier cette soirée. ***FIN*** Ce scénario vous dit quelque chose? Évidemment! Comme parent, nous avons tous eu ce genre de soirée. Mais pourquoi donc? Il faut savoir que nos enfants veulent nous plaire. La dernière chose qu'ils veulent c'est de nous voir sous tension, anxieux ou en colère. Ces petits êtres sensibles sont comme des fusibles pour protéger le circuit familial. Ils sentent la tension augmenter et pour éviter que tout s'embrase, ils protègent le circuit familial en sautant eux-mêmes. Une fois le circuit familial hors tension, ils veulent à tout prix s'assurer que vous ne leur en voulez pas d'avoir disjoncté. Pour se rassurer, ils vous appellent pour mesurer si la tension est revenue. Leur cerveau ne fait pas la différence entre les différentes raisons de votre tension. Ils ne peuvent pas comprendre que votre tension accumulée au cours de la journée ne les concerne pas. Au contraire, ils croient que c'est à cause d'eux si vous êtes dans cet état et ils ont besoin de se rassurer à propos de votre amour et de votre affection à leur égard. Or, lorsque vous y retournez encore et encore et qu'ils vous trouvent de plus en plus tendus. Ils en concluent alors qu'ils avaient raison de croire que c'était leur faute! Ils acceptent que vous les quittiez pour la 4e fois. Après quelques 10 minutes, ils deviennent anxieux de nouveau: « Et s'ils ne m'aimaient plus jamais? »..... «MAAAAAAMANNNNNNNN!» Évacuer le stress Pour éviter ce genre de situation, il est fort important pour vous d'évacuer le stress accumulé. Dans un premier temps, verbalisez. Dites à votre enfant que vous avez eu une grosse journée et que vous vous sentez tendu. Expliquez-leur que cette tension n'est pas occasionnée par eux mais bien par ce que vous avez vécu aujourd'hui. Ensuite, invitez-le à vous accompagner dans une petite séance de respiration de 3-4 minutes. Vous trouverez ici une vidéo intéressante pour apprendre à respirer au rythme. N'en rajoutez pas Au moment de la routine du dodo, plusieurs d'entre nous se mettent à penser à ce qu'ils auront à faire après: finir de ranger la cuisine, l'émission de télé, lancer une brassée de lavage, préparer les lunchs du lendemain... Ces préoccupations que vous ajoutez dans votre tête, sans vous en rendre compte, contribuent à augmenter la tension dans votre corps et, cette tension, les enfants y sont très, très sensibles! Faites le vide. Soyez présent de corps et d'esprit. Déjouez votre mental Si faire le vide n'est pas suffisant, vous pouvez déjouer votre mental. Plutôt que de vous accrocher à l'heure précise de la fin de la routine, moment auquel vous rêvez pour relaxer enfin, fixez-vous mentalement un délai supplémentaire de 30 minutes. Plutôt que de vous dire que la routine va finir à 20 h, dites-vous que vous êtes disponible pour répondre aux petits besoins de vos enfants jusqu'à 20 h 30. Vous donner plus de temps mentalement va éviter à votre corps de se mettre sous tension en voyant 20 h arriver. En étant plus détendu, votre enfant se sentira aussi apaisé et rassuré. Il pourra ainsi se laisser aller dans les bras de Morphée tout doucement. Je sais, c'est simple... trop simple peut-être mais, paroles de clientes, ça fonctionne pour vrai!
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AuteureJe suis Karine Trudel et je suis coach parentale, conférencière et enseignante en développement de l'intelligence émotionnelle. |