Parmi les pédiatres écrivains, Terry Brazelton est un des seuls à oser annoncer aux parents qu’ils ne pourront vraiment dormir que lorsque le chérubin atteindra l’âge de trois ans! C’est physiologique, les tout-petits passent par une phase de sommeil plus léger toutes les deux heures, ils explorent leur environnement… et si l’odeur familière de maman ou papa n’est plus là, s’ils ne trouvent pas leur doudou, si le nounours est tombé, s’ils ne sentent plus les limites rassurantes de leur lit parce qu’ils ont bougé… ils s’éveillent et pleurent. Il suffit souvent de leur caresser la tête, poser doucement la main sur leur dos, leur mettre leur jouet favori dans la main oud e les recouvrir du drap tombé pour qu’ils reconstituent les limites nécessaires de nidation « intimité-confort », le tout sans parler, sans allumer la lumière. Les problèmes de sommeil n’existent apparemment que dans le monde occidental. En fait, partout ailleurs, les mères dorment avec leur enfant et l’allaitent au sein! Quand bébé bouge, elles passent une main sur lui sans même se réveiller. Il est rassuré, il continue de dormir. En définitive, mieux vaut dormir avec fiston favorisant ainsi le lien d’attachement mère-enfant et la confiance chez l’enfant plutôt que de le laisser pleurer. Les réveils nocturnes accompagnés de pleurs augmentent l’anxiété chez l’enfant et le stress chez la mère. Voilà ainsi réunies des conditions favorables à l’exaspération et au détachement affectif mère-enfant. Lorsque l’enfant dort peu ou mal, il est nécessaire de multiplier caresses, câlins, massages, jeux. L’émotion d’amour rétablit le lien. Extrait adapté de « Il n’y a pas de parent parfait » d’Isabelle Filliozat
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AuteureJe suis Karine Trudel et je suis coach parentale, conférencière et enseignante en développement de l'intelligence émotionnelle. |