Selon les observations de différents chercheurs, voici les principales caractéristiques que l’on retrouve chez les gens ayant un Quotient Émotionnel élevé:
N’est-ce pas ce que nous souhaitons pour nos enfants? Voilà donc de bonnes raisons de s’investir soi-même à développer notre propre quotient émotionnel pour mieux guider notre enfant à développer le sien. Pour débuter, pourquoi ne pas vous offrir cette formation en ligne que vous pourrez suivre où vous voulez, quand vous voulez et surtout, à votre rythme!
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À leur naissance, nos enfants sont comme des ordinateurs hyper puissants munis d’un système d’exploitation qui assure les fonctions vitales mais dont le disque dur est vierge ou presque.C’est aux parents, du moins dans les premiers temps de leur vie, que revient la responsabilité d’y mettre les données souhaitées afin que l’ordinateur réponde à leurs attentes.
Il en va ainsi pour vos enfants. La liste des programmes indésirables installés par mégarde dans le « disque dur » des enfants est longue, les virus sont nombreux et les bugs surviennent lorsque nous avons le plus besoin de leur collaboration. Souvent nous ne faisons pour qu’appuyer sur les boutons Installer / Suivant / Suivant … / Terminé et l’enfant installe lui seul le programme. Donnons-nous, donnons-lui le choix de meilleurs programmes tel que : la confiance en soi, l’autonomie, le respect, la collaboration, la générosité, le partage… Et n’oubliez surtout pas d’expliquer à votre entourage leur fonctionnement. Aussi, assurer la mise à jour des « anti-virus » peut nous éviter bien des tracas. Les virus sont ces commentaires, ces non-dits, ces sous-entendus lancés par les parents, amis, gardiennes ou étrangers desquels nous nous laissons influencer dans nos interventions auprès de nos enfants par peur d’être jugé négativement. Quant aux bugs, ils sont inattendus et souvent inexplicables. Il faut faire avec. Et surtout, de grâce!, n’oubliez jamais qu’un ordinateur en panne ne se répare pas avec une claque. Il faut s’asseoir, se questionner sur les interventions, envisager des solutions et user de beaucoup de patience!
«Tu ne peux pas sortir habillé comme ça!» «Arrête un peu de t'exciter comme ça, tu ne vois pas que tu déranges?» «Mais qu'est-ce que les gens vont dire?!» En public, combien d'entre nous ressentent le stress et l'anxiété en compagnie de nos enfants? Nous exigeons que nos enfants se tiennent bien, paraissent bien, parlent bien. Peu d'entre nous l'avoueront, mais cette exigence face à eux n'est en fait qu'un mécanisme de défense qui a pour but de protéger l'image de « bonne mère » que nous nous efforçons de maintenir. Plus l'idéal de cette image est élevé (et irréelle), plus nous avons du mal à accomplir ce qui doit l'être pour la maintenir, plus nous retournons nos efforts vers l'extérieur pour tenter de contrôler TOUT ce qui pourrait nuire à cette image. Qui dit mère dit enfant. Nous jetons alors notre dévolu sur nos enfants qui « brisent » ou « ternissent » cette image de nous-mêmes. Qui a réellement honte que « tout le monde le regarde » ? Qui a réellement peur de « déranger » ? Les enfants sont des enfants. Ils apprennent de nous ce poids de l'image. Eux, ils ne se cassent pas les pieds avec ça! Plutôt que de trouver une solution, une alternative aux comportements, nous avons tendance à chercher un coupable. Plutôt que de tenter de comprendre pourquoi le petit dernier s'excite autant, nous l'affublons de critiques, d'invectives voire même de menaces croyant que s'il comprend le « mal » qu'il me fait, il se sentira suffisamment coupable pour mettre fin à ses comportements.
Au contraire, elle ne fera qu'ancrer chez mon enfant, une image tout aussi défavorable de lui-même. Le poids de cette image n'est-il pas, pour vous, lourd à porter?Est-ce réellement un poids que vous souhaitez à votre enfant? Soyez plutôt à l'écoute de ces manifestations. Il s'agite? Peut-être qu'il est impatient. Elle pleure? Peut-être a-t-elle un désir brimé? Soyez à l'écoute. Identifiez, nommez, comprenez, encouragez et gratifiez-le!
Ce billet n'est pas un éloge au laisser-aller ni une gloire au «je-m'en-foutisme» face aux comportements des enfants, mais plutôt une piste de réflexion sur la pression que l'on met sur nos enfants afin qu'ils se conforment pour NOUS soulager de l'anxiété des qu'en-dira-t-on. Tentez le coup et observez le résultat... Et si cette simple technique fonctionnait vraiment?
Nous nous sentons souvent impuissants face aux excès de colère de nos enfants si bien que nous répondons par des « Ça suffit! c’est assez! Arrête ça tout de suite!» Nous nous sentons mal à l’aise lorsque ceux-ci se sentent rejetés ou méprisés par leurs camarades de sorte que nous leur servons des « Laisse-les faire. C’est eux qui sont méchants ». Que dire des peurs qu’ils manifestent; nous dissertons sur l’imaginaire des monstres pour les convaincre que ceux-ci n’existent pas. Bref, nous apprenons à nos enfants à gérer leurs émotions avec les outils que nos parents nous ont transmis. On a déjà tous entendu des phrases comme : · Arrête de pleurer! Tu n’es pas belle quand tu pleures. · Arrêtez de vous disputer et accordez donc vos violons! · Tu t’en fais pour rien! Ce n’est pas grave! · Bonnnnnnnnnnnnnnn! Ça y est! Encore! Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, ce coffre à outils est plutôt rudimentaire : un marteau pour se taper sur la tête, du scellant pour boucher les fuites de larmes, un étau pour se serrer le cœur en miettes et du composé à joints pour remettre le tout en état afin que rien n’y paraisse. La bonne nouvelle c’est que ce coffre à outils est notre cerveau et grâce à sa plasticité, il est possible de modifier des connexions synaptiques pour améliorer les choses en développant le quotient émotionnel. Depuis le début du siècle, les chercheurs et les psychologues mettaient l’emphase sur la mesure de l’intelligence cognitive (QI) et développaient des moyens de l’améliorer pensant que ce dernier était un gage de succès et d’une meilleure réussite dans la vie en général. Ce n’est qu’au début des années 1990 que certains chercheurs se sont attardés à la notion d’intelligence émotionnelle (QE). Ces recherches étant tellement récentes, il n’est pas surprenant que peu d’entre nous se soient arrêtés sur le sujet. Selon Bar-On, l’intelligence émotionnelle se développe avec le temps, et il est possible de l’améliorer par la formation et la thérapie. Il pose l’hypothèse que les personnes qui ont un QE supérieur à la moyenne réussissent en général mieux à faire face aux exigences et aux pressions de l’environnement. Il ajoute qu’une déficience dans l’intelligence émotionnelle peut empêcher le succès et traduire l’existence de problèmes psychologiques. Par exemple, selon lui, des problèmes d’adaptation au milieu sont particulièrement répandus parmi les personnes qui présentent des déficiences sur les sous-échelles d’épreuve de la réalité, de résolution de problèmes, de tolérance au stress et de contrôle des impulsions. Au contraire, les chercheurs ont découvert que les personnes, dont le QE élevé, disaient avoir une vie plus satisfaisante. Ces génies du cœur avaient un style de réactions défensives mieux adaptées et des réactions psychologiques plus saines. Aussi, ces gens qui avaient développé leur quotient émotionnel prenaient mieux soin d’elles, de leur santé, de leur apparence et de leurs relations qu’elles ont en plus grand nombre tout en présentant un faible niveau d’usage de drogue, d’alcool et de comportements déviants comme les bagarres, le vandalisme et la criminalité. Comment peut-on faire pour favoriser le développement de l’intelligence émotionnelle chez nos enfants me direz-vous? Les chercheurs ont établi une corrélation significative entre le haut niveau du QE et la présence d’attitudes parentales chaleureuse et une relation interpersonnelle positive avec l’enfant et l’adolescent. Alors, ce sont d’excellentes nouvelles : · Un QE élevé est un gage d’une meilleure réussite dans sa vie et dans la vie. · Le QE se développe à tout âge! Ensemble, faisons à nos enfants le plus beau cadeau après celui de la vie; offrons-lui les meilleures chances de réussites de sa vie pour la vie! Karine Trudel, Coach parental – formatrice et conférencière internationale Spécialiste en développement de l’intelligence émotionnelle
Parmi les pédiatres écrivains, Terry Brazelton est un des seuls à oser annoncer aux parents qu’ils ne pourront vraiment dormir que lorsque le chérubin atteindra l’âge de trois ans! C’est physiologique, les tout-petits passent par une phase de sommeil plus léger toutes les deux heures, ils explorent leur environnement… et si l’odeur familière de maman ou papa n’est plus là, s’ils ne trouvent pas leur doudou, si le nounours est tombé, s’ils ne sentent plus les limites rassurantes de leur lit parce qu’ils ont bougé… ils s’éveillent et pleurent. Il suffit souvent de leur caresser la tête, poser doucement la main sur leur dos, leur mettre leur jouet favori dans la main oud e les recouvrir du drap tombé pour qu’ils reconstituent les limites nécessaires de nidation « intimité-confort », le tout sans parler, sans allumer la lumière. Les problèmes de sommeil n’existent apparemment que dans le monde occidental. En fait, partout ailleurs, les mères dorment avec leur enfant et l’allaitent au sein! Quand bébé bouge, elles passent une main sur lui sans même se réveiller. Il est rassuré, il continue de dormir. En définitive, mieux vaut dormir avec fiston favorisant ainsi le lien d’attachement mère-enfant et la confiance chez l’enfant plutôt que de le laisser pleurer. Les réveils nocturnes accompagnés de pleurs augmentent l’anxiété chez l’enfant et le stress chez la mère. Voilà ainsi réunies des conditions favorables à l’exaspération et au détachement affectif mère-enfant. Lorsque l’enfant dort peu ou mal, il est nécessaire de multiplier caresses, câlins, massages, jeux. L’émotion d’amour rétablit le lien. Extrait adapté de « Il n’y a pas de parent parfait » d’Isabelle Filliozat
1. Mes mains sont petites; ne vous attendez donc pas à la perfection quand je fais mon lit, quand je dessine ou que j’envoie un ballon. Mes jambes sont courtes; ralentissez pour que je puisse vous suivre. 2. Mes yeux n’ont pas vu le monde comme vous; laissez-moi l’explorer en toute sécurité, mais sans interdit inutile. 3. Il y aura toujours des choses à faire à la maison, mais moi je ne suis jeune que pour quelques années. Prenez le temps de m’expliquer les choses, avec patience et bonne volonté. Ce monde semble si merveilleux! 4. Je suis fragile, même si je ne le montre pas. Soyez sensible à mes besoins, à ce que je ressens. Ne vous moquez pas de moi sans arrêt. Traitez-moi comme vous aimeriez être traité ou, mieux, comme vous auriez aimé être traité quand vous aviez mon âge. 5. Je suis un cadeau de la nature; traitez-moi s’il vous plait comme tel. Je suis responsable de mes actions, mais c’est vous qui me donnez l’exemple et convenez avec moi de règles – avec amour. 6. J’ai besoin de vos encouragements pour grandir. Mettez la pédale douce pour les critiques. Souvenez-vous: vous pouvez critiquer ce que je fais sans me critiquer, moi. 7. Donnez-moi le droit de prendre des décisions moi-même. Autorisez-moi à expérimenter l’échec, pour que j’apprenne de mes erreurs. De cette façon, je serai prêt à prendre plus tard les décisions que la vie me demandera de prendre. 8. S’il vous plaît, cessez de me comparer. Je suis unique. Si vous avez des attentes trop fortes pour moi, je ne me sentirai pas à la hauteur, et cela minera ma confiance en moi. Je sais que c’est difficile, mais ne me comparez pas à ma soeur ou à mon frère. 9. N’ayez pas peur de partir ensemble pour un week-end. Les enfants ont eux aussi besoin de vacances, sans leurs parents — tout comme les parents ont besoin de vacances sans leurs enfants. En plus, c’est une façon de nous montrer combien votre relation est forte et combien vous vous aimez. 10.Apprenez-moi la relaxation : la méditation ou la prière. Montrez-moi l’exemple en vous recueillant vous aussi. J’ai besoin moi aussi d’une dimension intérieure. (Texte anonyme, traduction (c)2002 www.club-positif.com)
Voici les résultats d’une expérience menée par Walter Mischel dans une garderie de Stanford sur de jeunes enfants de quatre ans. Il est question pour ces jeunes enfants de consommer immédiatement une guimauve qui est mis à leur disposition ou de patienter pour avoir droit, un peu plus tard, à deux guimauves. Après la consigne, la majorité des enfants, incapables d’attendre, se ruent sur la guimauve et le consomment instantanément. Les rares enfants qui savent attendre pour en obtenir une deuxième ont à travailler fort pour résister à leur impulsion : se cacher la tête, jouer avec leurs mains et avec leurs pieds, essayer de dormir, etc. Mais ils arrivent quand même à contrôler leur envie et à patienter pour obtenir la récompense. Walter Mischel continue à observer ce groupe d’enfants en suivant leur évolution et en se renseignant sur leurs performances pendant plusieurs années, et il constatera plus d’une douzaine d’années après cette expérience relativement simple que les différences entre les enfants impulsifs (qui se sont rués sur le premier bonbon) et les quelques rares enfants qui ont su attendre la récompense en contrôlant leurs émotions, se sont révélées spectaculaires. En effet, le petit nombre d’élèves qui ont su contrôler leurs émotions étaient efficaces, sûrs d’eux et capables de surmonter les déboires de la vie. Ils connaissaient moins le doute, la peur et l’échec; savaient conserver leur sang-froid et gardaient l’esprit clair lorsqu’ils étaient soumis à des pressions. Ils acceptaient les épreuves et s’efforçaient d’en venir à bout au lieu de baisser les bras; ils se montraient confiants et dignes de confiance. Ils prenaient des initiatives, se lançaient dans des projets, et très longtemps après le test, ils étaient encore capables de remettre à plus tard la satisfaction d’un plaisir. Vous pouvez avoir une idée de la capacité de votre enfant à faire face à la frustration et à faire des choix avantageux à long terme plutôt que de céder au plaisir à court terme en le soumettant à ce petit test que vous pouvez faire à la maison. Voici les indications :
Les résultats peuvent être erronés du fait que l’exercice est conduit dans un contexte familial et que c’est le parent qui donnent les consignes. Toutefois, il s’agit tout de même d’un excellent indicateur pour connaître la capacité de votre enfant à gérer ses tentations. Votre enfant cède à la tentation et englouti la guimauve en moins de 4 secondes? Pas de panique! Il n’est pas pour autant condamné à l’échec. Ceci indique simplement qu’il aura tout avantage à apprendre à repousser ses propres limites. Et ça s’apprend! En terminant, nous vous laissons avec cette petite vidéo amusante qui met en scène des enfants passant le test de la guimauve. Délectez-vous ! Vous avez fait le test avec votre enfant? Vous avez envie de nous partager votre vidéo?
Je vous partage ici une conversation que j'ai eu avec mon fils au sujet de la mort. Il m'apparaissait important dans cette discussion de l'amener à faire la distinction entre les croyances et le savoir et surtout, de demeurer humble face à l'inconnu. Voici donc, pour vous inspirer. Par un soir de printemps, mon fils de 6 ans m’appelle en pleurs. J’accours dans sa chambre craignant le pire. J’avais rarement entendu une telle détresse dans sa voix.- Maman, tu es la seule qui puisse m’aider. J’ai peur! Je me sens mal en dedans. J’ai mal mais pas comme si j’avais mal au cœur ou au ventre. Ça me fait mal par au-dedans. C’es dur à expliquer. - Respire doucement mon grand. On va essayer de comprendre ce qui se passe mais avant, on va tenter de se calmer pour mieux se parler. D’accord? Respire. Après un moment… -C’est bien, respire doucement et dis-moi, tu as peur de quoi? -J’ai peur de la mort. -Oh! Je vois. Tu as peur que papa ou maman ou ton frère décède et que tu ne puisses plus le voir, le serrer dans tes bras? -Non. Ce n’est pas ça. J’ai peur de mourir. Je veux pas arrêter de jouer, de toucher, de courir. Je veux faire toujours du karaté et du soccer. Je veux pas mourir et que mon coeur arrête, que je ne puisse plus penser et rire. J’ai peur qu’après, il n’y ait plus rien. -Ah!? Tu crois qu’après la mort, tout est fini. C’est noir et il n’y a plus rien? -Oui, c’est ça. -Qui t’a dit ça? -Personne. Moi. -D’accord. Dis-moi mon ange, est-ce que tu connais la différence entre croire et savoir? -Euh? Non, je ne sais pas. -Combien font 2+2 ? -4. -Est-ce que tu crois que ça fait 4 ou bien est-ce que tu le sais? -Je le sais. -Ah bon? Et comment tu le sais? -Parce que je l’ai appris. -Apprendre? Si je t’apprends que tu es né au Mexique, est-ce que tu vas me croire? -Franchement! Non, je sais que je suis né ici. J’ai vu des photos! -Tu veux dire que tu as une preuve? Tu peux le démontrer. Comme pour 2+2. On peut prendre 2 doigts et ajouter 2 doigts et si on les compte, on va prouver que ça fait 4. On est d’accord? -Oui. -Est-ce que toi, tu connais quelqu’un qui soit mort et qui est revenu pour te dire comment ça se passe de l’autre côté? -Ben non! Quand on est mort, on est mort. Si on revient, c’est qu’on est pas mort! -Tu es bien le fils de ton père toi! Perspicace à souhait. Donc, si nous revenons à ta peur, tu me disais avoir peur qu’après la mort, il n’y ait plus rien. C’est ça? -Oui. -Est-ce qu’on peut réellement, concrètement et assurément SAVOIR s’il y a quelque chose ou non après la mort? -Non, on peut pas le savoir. -Donc, on ne peut que se fier à nos croyances. On ne peut pas savoir mais on peut croire. On est d’accord? Y a rien de sûr et certain. Hein? -Oui. -Génial. Alors, lorsque tu CROIS qu’il n’y a plus rien après la vie, est-ce que ça te permet de te sentir bien ou de te sentir mal? -Je me sens mal. -Mais, on ne sait pas si ce à quoi tu crois est juste ou non. -Non. -Alors, pourquoi ne pas croire à quelque chose qui tu fait du bien? -Comme quoi? -Tu sais, si tu parlais avec papa, il te dirait que lui, il croit qu’après la vie, c’est fini. Plus rien. On s’éteint. On ferme le yeux et c’est tout. -Il doit avoir de la peine. -Tu devrais lui demander à lui. Par contre, moi, lorsque je pense à la mort de cette façon, je me fais beaucoup de peine. Je n’aime pas penser qu’après il n’y a plus rien. Cette idée m’angoisse et me fait peur. Moi, je crois à quelque chose de différent. -C’est quoi? -Je crois que nous avons tous une petite âme en nous. Une petite goutte d’énergie issue d’un grand océan d’âme qui est venu dans mon corps pour apprendre des choses et quand mon corps meurt, cette petite goutte va rejoindre l’océan d’âme pour partager ce qu’elle a appris. Il laissa échapper un long “Hein!”. Je sentis tout à coup son corps se détendre. Il me regarda avec un sourire apaisé et me lança: “Maman, moi, je crois que mon âme est toute bleue. Comme un fantôme de moi.” -C’est un peu ça que je crois aussi.. -Et après, quand on est dans l’océan des âmes, on peut jouer avec les autres âmes? -C’est une façon de voir. On peut dire que oui. Après un soupir et de longues minutes de silence et de réflexion. Il me lance, excité : “Nos âmes font du surf!” Je lui répond par un sourire avant de reprendre. -Dis-moi, est-ce que tu préfères croire qu’après la vie, ton âme fait du surf sur l’océan des âmes ou bien tu préfères croire qu’il n’y a plus rien. Fini? -J’aime penser que mon âme va jouer avec les autres âmes. -Et comment te sens-tu en ce moment? -Bien. Je n’ai plus peur. -Rêve à ton âme qui surf mon loulou! Bonne nuit! -Bonne nuit maman. Je t’aime. -Moi aussi. Ce soir-là, j’ai bien compris à quel point il était important de pouvoir discuter franchement et honnêtement avec nos enfants. Avoir peur des mots, peur des sujets qu’ils abordent creuse inévitablement un fossé entre eux et nous. Il est bon d’être prêt à ce genre de discussion mais y sommes-nous réellement préparés? Pouvons-nous vraiment l’être? Je ne crois pas. Toutefois, je crois que, comme parent, nous avons la responsabilité de favoriser le plus possible les discussions sur différents sujets plus intimes, sensibles et délicats. Et vous? Quels sont les sujets de discussions pour lesquels vous avez du mal à trouver les mots?
Lors d’un coaching avec Maman F., je faisais avec elle le bilan de sa semaine. À bout de souffle, elle me disait qu’elle était épuisée d’avoir à répondre aux milliers de petits besoins de ses enfants âgés de 3 et 4 ans et demi. Elle me racontait à quel point elle se sentait submergée par des « Maman, je veux de l’eau. », « Maman, j’ai faim. », « Maman, je veux les crayons. », « Maman, je te parle. », « Maman, peux-tu mettre la robe à ma poupée. », « Maman, viens couvrir mes pieds! »Comme tout parent, elle sentait que c’était sa responsabilité de répondre à leurs besoins. Ce qui est vrai. Mais alors, sommes-nous condamnés à l’esclavage? Non! Distinguer besoins et désirsNous confondons souvent nos désirs et nos besoins. Cette tendance a souvent pour conséquence de nous faire réagir de façon disproportionnée et inadaptée. Nous avons tous besoin d’oxygène pour vivre. L’oxygène est un besoin vital, nécessaire, essentiel à la vie. Imaginez pendant un instant ce petit scénario : quelqu’un se glisse derrière vous et vous empêche de respirer en posant fermement les mains sur votre bouche et votre nez. Sentez-vous, tout à coup, l’anxiété vous gagner? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour prendre une bouffée d’air? Je ne sais pas pour vous, mais moi, je serais prête à me battre jusqu’à la mort! Pourquoi? Parce que j’ai BESOIN d’oxygène pour vivre. Parce que cet oxygène est ESSENTIEL à ma vie. Plusieurs adultes n’ont pas appris à faire la différence entre un besoin et un désir. Ils traitent leurs désirs de la même façon qu’ils traitent leurs besoins. Ils sont prêts à se battre parfois jusqu’à la mort pour les combler. Ils se retrouvent alors inutilement envahis d’anxiété, de découragement voire même désespoir. Plusieurs de ces adultes devenus parents répondent inévitablement aux désirs de leurs enfants comme s’ils étaient des besoins. Avec Maman F., nous avons donc pris le temps de faire la différence entre les besoins et les désirs de ses enfants. Nous avons établi qu’un besoin est un élément essentiel à la vie, à la sécurité et au développement de l’individu alors qu’un désir constitue un élément qui allège le quotidien, contribue à réduire le malheur ou augmente le plaisir. Définir besoin et désirAu fil de la discussion, Maman F. en est venu à définir ses propres balises pour déterminer quels sont, selon elle, les besoins et les désirs de ses enfants. Elle a déterminé que les demandes mettant à risque le vie, la sécurité ou le développement de ses enfants appartenaient à la catégorie Besoins et qu’ils devaient, selon le niveau de risque, être répondus dans des délais raisonnables. Les autres demandes, de façon générale, se retrouvaient dans la catégorie Désirs. Ceux-ci pouvaient alors, selon ses propres critères et ses valeurs, être répondus immédiatement, plus tard ou pas du tout. Évidemment, elle leur expliquerait les raisons de sa réponse. Ceci étant établi, elle a tout à coup senti un peu plus de liberté d’action. Elle se sentait moins dans l’urgence de devoir répondre à tout. Cet exercice lui a permis de prioriser et choisir ses réponses et leur délai. Faire face à la tempêteComme je l’ai mentionné à Maman F., il est attendu que ses bouts de choux réagissent fortement à cette nouvelle position parentale. Comment pourrait-il en être autrement pour des enfants à qui nous disons non alors que nous leurs disions oui depuis toujours? Malgré les crises, il lui faudra garder en tête qu’apprendre à ses enfants à faire face à la frustration est quelque chose de formateur et bénéfique lorsque ces interventions sont faites avec respect, amour et ferme-bonté. Comment ça se passe chez-vous? Vous sentez-vous submergé par les multiples demandes de vos bouts de choux? Comment les gérez-vous et que vous dites-vous pour passer à travers la tempête?
Récemment, sur le site de oserchanger.com, je suis tombée sur une entrevue avec Marie Bérubé, M.Ps, auteure du livre Être parent – Poser les bons gestes qui s’entretenait sur la performance, le stress et l’anxiété.Elle y soulève de nombreux points importants comme le fait que nos enfants sont très perméables au stress vécu par les parents. Je crois effectivement que nous avons à revoir nos occasions de stress et de les réduire au maximum afin d’éviter les répercussions physiques sur nous-mêmes et sur notre marmaille. Elle identifie aussi des situations de grand stress vécu par nos enfants :
Elle nous invite donc à un introspection sur la pression que nous mettons sur nos enfants pour leurs performances à l’école et dans les activités sportives ou artistiques afin d’éviter qu’ils vivent trop d’anxiété et qu’ils se rebellent ou qu’ils se gonflent de ressentiment. Marie Bérubé ajoute aussi que, les jeunes enfants n’ont pas les habiletés pour verbaliser leurs émotions, leur anxiété et leur stress. C’est donc dans leurs comportements que les enfants vont exprimer leurs problèmes. Nous y voyons là tout l’intérêt d’apprendre aux enfants à verbaliser et gérer leurs émotions. Évidemment, cet apprentissage n’est pas un billet pour les parents pour qu’ils mettre plus de pression sur leur progéniture mais bien pour l’aider à vivre une vie plus épanouie et équilibrée. Selon vous, est-ce que le développement de l’intelligence émotionnelle est un élément important dans la gestion du stress et de l’anxiété de votre enfant ?
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AuteureJe suis Karine Trudel et je suis coach parentale, conférencière et enseignante en développement de l'intelligence émotionnelle. |